Harvey n'a jamais douté. Depuis sa plus tendre enfance, depuis qu'il voyait ses proches, incapables de surenchérir face à la violence qu'on leur infligait, depuis qu'il voyait les salauds qui infligaient cette violence gagner argent, respect et popularité, Harvey savait parfaitement ce qu'il avait à faire.

Un jour viendrait où il tiendrait ces enflures. Pas de violence, pas de surenchère. Cela, Harvey l'enfouissait au plus profond de lui-même. Non, il vaincrait par la force de la justice.

Aujourd'hui, il était le jeune procureur Harvey Dent, officiant à Gotham City. Il y avait tant à faire. Les même salauds, la mafia, les voleurs, les tueurs, menant une vie de rêve. Tout cela allait changer. Cette fois, Salvatore Maroni n'avait plus aucune issue. SA vie de rêve à lui allait prendre fin et, peut-être avec lui, toute la branche des familles Maroni et Falcone.

Ca avait prit plus d'un an à Harvey pour arriverà coincer Maroni et encore, il avait du se faire aider. Bizarrement, la première main tendue était venue de Batman. Harvey avait joué sa carrière à pile ou face en acceptant de collaborer avec ce vigile masqué. Il avait fait couler plus d'encre que de sang. Pas difficile puisqu'il ne tuait pas. Mais il était hors-la-loi, il agissait avec, pour seules rêgles, les siennes et, surtout, il usait de violence. Harvey avait eut du mal à accepter cela mais, il avait du se rendre à l'évidence. Face au mal qui rongeait la ville, il fallait plonger soit-même dans ce mal pur y remédier, quitte à se salir un peu les mains. Heureusement, Harvey et Batman n'avaient pas frinchie la limite et une deuxième main s'était tendue. Celle de James Gordon, le capitaine de Police. Trois hommes réunis pour la justice, la fine équipe.


Harvey passa une bonne demi-heure dans la salle d'audience à énumérer les crimes commis par Maroni ainsi que les preuves que lui, Gordon et Batman avaient accumulées. Cette fois, c'était la bonne. L'heure où les salauds allaient enfin payer. Puis, soudain, des cris retentissent dans la salle. Pendant une fraction de seconde, le rythme cardiaque du jeune procureur s'accélère et, instantannément, une douleur intense lui ronge le visage.

Il aurait du s'en douter. Il avait consacrée sa vie à assimiler les rêgles du jeu qui lui auraient permis de tourner la justice contre les salauds mais, c'était sans compter sur un détail: les salauds ne respectaient pas les rêgles. Maroni avait une fiole d'acide dans sa poche...