Mercredi 8 septembre 2010 à 22:25

http://batman.cowblog.fr/images/Penguin02.jpg"Ca fait longtemps, Ozzy" fait l'homme aux cheveux blancs sur un ton faussement jovial.

Son costume tiré à quatre épingle lui donne l'air d'un croquemort. Il n'a jamais su vraiment s'habiller en gentleman. C'est son plus gros défaut.

"J'ai appris que tu avais rachetée la boutique de papa ? Tu vas t'en servir pour ton business ou tu vas la laisser tel quel ? Remarque, ça ne serait pas plus mal de changer. Qui achête encore des oiseaux de nos jours ? Et ce ne serait plus la même chose après la mort de papa. Paix à son âme."


"Ecoute, Ozzy. Tu dois me comprendre. Tu sais que tes actions illégales font du mal à mes affaires. Je risque un contrôle dans mon entreprise. C'est cela que tu veux? Me ruiner?"


Oswald reste silencieux, câlé au fond de son fauteuil en cuir. Il tire une bouffée de son cigare et observe la coupe de cheveux de son frère. Pourquoi ces mêches hirsutes jaillissent-t-elles ainsi de son crâne? Un bon coiffeur
est-t-il si peu abordable pour lui?

"Une guerre des gangs est mauvaise pour les affaires. La dernière fusillade était prêt d'une de mes usines. Les flics se sont intéressés aux produits que je traite. Et s'ils s'y intéressent trop, je vais dépenser des fortunes en avocats pour me tirer de là....si j'arrive à m'en tirer.
Ecoute je sais que tu ne cherchais pas à me causer des ennuis personnellement mais, est-ce trop te demander de calmer le jeu un moment avec Harvey Dent ?"


"Il ne se fait plus comme ça ces derniers temps" répond nonchalement Oswald.

"C'est tout ce que as à répondre ?! Tu mènes ta petite campagne de mafieux et tant pis si je subis des dommages collatéraux? Moi, ton propre sang?"

"Ce n'est pas moi qui ait changé de nom de famille." réplique Oswald en levant soudainement les yeux vers Max.

"Les....les affaires, tu sais... C'est important une bonne image de marque..."

"Tu fais plus de bénéfices parce que tu écris Shreck sur tes factures plutôt que Cobblepott?"

"Oswald!" répond Max sur la défensive "Tout ce que je te demande, c'est d'enterrer la hâche de guerre avec Double-Face pendant quelques temps, le temps
pour moi de me mettre à l'abri des flics. Je te le demande comme une faveur. Est-ce que tu peux au moins faire ça pour moi?"


Oswald repose son cigare et laisse les derniers vestiges de fumée s'évaporer dans le grand bureau. Quelques perroquets piaillent à l'odeur.

"Tu es passé voir maman ce mois-ci ?" demande Oswald.

"Je ... je lui ai envoyé des fleurs, pour une fête. Je ne sais plus laquelle, je suis un peu débordé..."

"Noël. C'était noël, Max. Noël d'il y a deux ans. Je le sais, j'ai arrosé ton bouquet toutes les semaines jusqu'à ce qu'il fâne."

Ni l'un ni l'autre ne disent plus rien. Max jette un oeil nerveux aux deux gros bras qui se tiennent derrière lui. Qu'il se fasse des idées.
Il n'a vraiment aucune idée de ce que peuvent signifier des liens familiaux.

"Fous le camp de mon bureau, Max." fait Oswald en détournant les yeux. Il fait signe aux gardes "Faites-le sortir".

Shreck ne discute pas. Il sait qu'il a perdu la partie. Il quitte le bureau sans faire d'histoire. De nouveau seul, Oswald se replonge dans la carte
des territoires qu'il a dessinée. Lui et Harvey sont les deux à posséder le plus de commerces, rackets et casinos dans Gotham. Le reste appartient à
quelques gang mafieux encore vivants ou sous la surveillance de Batman.
Mais un seul des deux se hissera au sommet. Un seul des deux raflera complêtement ce qu'il reste de l'empire laissé à l'abandon depuis la mort du parrain Carmine Falcone.

Repliant la carte, Oswald lève les yeux sur une cage d'inséparables. Demain, il les apportera à maman. Il saît qu'elle les adorera.

http://batman.cowblog.fr/images/Penguin01.jpg

Lundi 29 mars 2010 à 23:47

C'est mon ami.

Il est presque impossible de croire que c'est Harvey qui tient en ce moment ce revolver modifié. Impossible de croire que c'est lui qui a assassinée
la fille de 15 ans de ce chef de gang. Mais les preuves ne mentent pas et l'évidence vient soudain Le frapper.

IL n'a jamais considéré qu'il avait ce qu'on pourrait appeller des amis. Des alliés, dans le meilleur des cas, comme cet imbécile de Star City
avec son arc et son bérêt de Robin des Bois.
Des instruments utiles, comme cette nouvelle superstar nationale qui vole au-dessus des toits de
Métropolis à la recherche d'un chat à descendre d'un arbre.
De la fami...du soutien, comme Alfred, comme Jim Gordon dont la moustache LUI rappelle un peu celle que son père arborait fièrement, signe de la
mode d'une autre époque.

Mais des amis... Il n'a plus vue Zana depuis ses 18 ans. Elle suit apparemment les traces de son père, le grand magicien. Tommy...Tommy est un
brillant médecin, à ce qu'on dit mais après leur dernière dispute il y'a des années, IL n'est pas prêt à le revoir.

Et Harvey... ces derniers temps, Harvey avait été ce qui ressemblait le plus à un ami. L'un de ses premiers soutiens dans sa croisade. Une loyauté
sans faille et un respect des valeurs qu'ils partageaient tous deux.
Mais après le procès, après que Maroni aie balançée cette fiole d'acide, Harvey a quitté l'hopital et a été introuvable durant une longue période.
Puis un nouveau gang avait fait son apparition, un gang aux buts incertains. Il y avait l'argent, certes mais, parfois leurs cibles n'étaient pas
du genre profitables. Parfois cela ressemblait à une vendetta, parfois leurs actions semblaient n'avoir pour seul but que d'instaurer la terreur.http://batman.cowblog.fr/images/twofacejpg.jpg

Comme ce soir, cette attaque d'un cinéma, soirée "Double Feature". Deux films pop-corn entrecoupés de bande-annonces. Ils avait débarqué à l'entracte.
L'alerte avait été donnée en quelques minutes et le bat-signal était apparu dans le ciel. IL avait été appellé. Et il avait, comme toujours répondu.
Mais la découverte qu'il venait de faire... C'était le coup le plus violent qu'il pouvait recevoir.

"Harvey?"

"Content de me revoir, Bats?"
avait demandé l'ex-procureur sur un ton désinvolte.

C'était Harvey mais, pas le Harvey que LUI et Jim Gordon avaient connu. Son visage avait été ravagé par l'acide. La moitié gauche était un amas rose de
chair brulée et dissolue. Pour faire corps avec sa nouvelle apparence, il portait un costume divisé en deux parties bien distinctes, de couleurs opposées.

IL saît ce que cela veut dire. IL a étudié la psychologie avec les meilleurs durant ses voyages. Il connaît les différents scénarios qui succèdent à un
traumatisme violent. Mais IL ne veut désespérément pas croire à ce qu'il voit. Il éspère qu'il va s'éveiller de ce cauchemar dans les secondes qui suivent.

Mais les coups de feu l'obligent à reprendre pied dans la réalité. Il bondit d'un endroit à l'autre du toit du cinéma et atterrit face à Harvey.

"Dent!"

"Je sais ce que tu vas dire. Laisse tomber. Je crois pas que ça serve à quelque chose."


Harvey arme son revolver. Les yeux de chaque part de son visage confirment ce qu'il dit. Il n'hésitera pas à presser la détente.

C'est mon ami... songe Batman. Mais il frappe tout de même.


http://batman.cowblog.fr/images/twofacevsbatman.jpg

Dimanche 14 février 2010 à 19:00

Ce n'était pas une bonne idée... se dit Batman, sans vraiment y croire.http://batman.cowblog.fr/images/BatCat5.jpg

C'est probablement l'expérience la plus étrange qu'il ait vécue. Tout semble encore irréel, malgré l'humidité et les odeurs bien présentes, pourtant. Le fait que son masque soit la seule chose qu'il porte encore est également un témoignage flagrant de la nuit qu'il vient de passer.... sans parler de la femme allongée sur ce vieux matelas de clochard.

Cela fait deux semaines qu'il la poursuit. Tout a commencé par quelques plaintes sur la disparition de bijoux dont il s'est d'abord peu soucié. De riches propriétaires se lamentant de perdre leur diamant préféré. Ce n'est pas son problème. Ce n'est pas pour eux qu'il se bat.
Mais les vols se multipliaient et on a commencé à voir réapparaitre les biens dérobés dans les mains de trafiquants et ces trafiquants se sont mis à se faire de la concurrence. Il a fallu peu de temps pour qu'on retrouve des corps criblés de balles suite à un échange qui avait mal tourné. Les bijoux et diamants devenaient la principale source de mort dans les rues. Il ne pouvait plus fermer les yeux, alors.

Débusquer ce super-cambrioleur lui demanda beaucoup de patience. Personne n'avait la moindre information. Qui que ce soit, il multipliait les intermédiaires et couvrait magnifiquement ses traces. La seule option qu'il restait à Batman était de trouver les éventuelles prochaines cible et de guetter sa proie.

Hier soir, il avait enfin fait la connaissance de cette voleuse.

Si ça n'avait pas été lui, il aurait certainement été davantage surpris par la tenue de latex surmontée d'un masque évoquant la tête d'un chat. Elle poussait même le vice jusqu'à prolonger son costume par une longue queue dans le bas du dos. Évocation d'une créature de la nuit, il ne pouvait que comprendre.

Ce n'était pas que pour l'argent. Catwoman le fuyait en se déplaçant avec agilité, rapidité et une incroyable passion. Il comprenait tout. Sa façon de courir, de s'élancer enthousiaste du haut d'un immeuble de quarante étage, défiant la mort et la peur. Il éprouvait la même sensation lorsqu'il s'élançait derrière elle. Et au fur et à mesure des heures passées à la traquer, il avait eu du mal à ne pas oublier que ce n'était pas un jeu.

http://batman.cowblog.fr/images/BatCat3.jpg
La poursuite s'était terminée dans une artère de métro abandonnée où les junkies et les sans-abris venaient parfois trouver refuge. Il l'avait pistée. Il savait qu'elle était là. Il savait qu'elle savait.Un claquement dans les airs l'avait alerté. Il avait roulé juste à temps pour esquiver un coup de fouet. Puis un autre et encore un autre. Finalement, il avait eu le dessus. Et Catwoman...lui avait souri.http://batman.cowblog.fr/images/BatCat4.jpg


http://batman.cowblog.fr/images/BatCat.jpg

« Tu m'as eue »
avait-elle ronronné.

« Les bijoux » avait-il répondu de sa voix tranchante.

Soupirant d'un air résigné, elle lui avait montré des yeux le sac qu'elle avait laissé, rempli de son butin. Puis elle avait ajouté;

« C'est tout ce que tu fais pour occuper tes nuits? »

A partir de là, les choses s'étaient passées trop rapidement pour qu'il en ait un souvenir précis. Il ne se rappelait que des lèvres de Catwoman touchant les siennes, des hanches minces qu'il avait serrées, du bruit de la fermeture éclair du costume de chat, de l'apparent confort d'un matelas pourtant loin d'être propre.




Et maintenant elle était là, endormie à ses côtés. Les minces rayons de soleil filtrant depuis la surface laissaient entendre qu'il aurait du être rentré depuis longtemps après avoir livrée la femme aux autorités....

C'était ce qu'il allait faire. Il n'avait pas le choix. Il avait juré de combattre le crime, quel qu'il soit. Peu importe qu'elle n'aie fait que voler quelques bijoux, qu'elle aie fini par les lui rendre sans trop de résistance, que personne ne soit mort de ses mains (pour peu qu'il sache). Elle participait à ce qu'il avait juré de combattre. Elle était de ceux à cause de qui d'autres enfants perdraient leurs parents. Il ne pouvait pas la laisser en liberté.

Un goût amer dans la bouche, il tend la main vers sa ceinture qu'elle lui avait ôté avec envie. Les menottes se trouvaient dans la deuxième poche de droite, la deuxième...

« Tu as mis du temps à te réveiller. » fait la voix sensuelle de Catwoman.

Et là, il se rend compte que les menottes ne sont plus dans la deuxième poche de droite. Elles rattachent maintenant son bras gauche à une gouttière en métal. Catwoman renfile lentement sa combinaison et ses bottes avant de se relever.

« Quand? » demande Batman

« Il y'a une demi-heure, à peu près. Je dois être plus matinale que toi. »

« Je te retrouverais » gronde-t-il.

« J'imagine » soupire-t-elle « Mais ne te fais pas d'illusions. Je ne laisserais jamais personne me mettre vivante en cage. »

En quelques secondes, elle a disparu et Batman entreprend d'utiliser ses accessoires pour se détacher. Cela lui prendra moins d'une minute. Largement assez pour laisser le temps de disparaître à sa compagne d'une nuit.

Non, ce n'était pas une bonne idée, se dit Batman, sans vraiment y croire.

http://batman.cowblog.fr/images/BatCat2.jpg

Mercredi 4 juin 2008 à 23:22

Cette fois, c'est parti!

Dick a passé des semaines à faire le pied de grue dans cette foutue cave, à frapper des punching-ball, à sauter par dessus des obstacles, à essuyer des brimades méprisantes de la part du proprio... mais il n'a pas cédé.

Ses pensées, dispersées à la mort de ses parents se sont enfin tournées vers une direction précise depuis qu'il a découvert la vérité sur l'homme chez qui il vit.

Bruce Wayne est Batman, ce vengeur masqué que personne à part le commissaire Gordon n'a jamais vraiment vu.

Ce cinglé qui fait regretter aux ordures d'être né. Des ordures comme celui qui a commandité le meurtre des Flying Graysons, les parents de Dick...

Alors pas question de reculer. Tant pis s'il doit abandonner tout espoir de vie normale, tant pis s'il doit supporter éternellement l'attitude asociale de son nouveau mentor. Il continuera. Il trouvera celui qui l'a plongé dans les ténèbres et alors...

...

"Robin?"

"Hum? Euh... pardon. Qu'est-ce qu'il y'a?"

"Tu es prêt?"

".... Prêt, boss."

"Reste attentif."

"Oui, boss."

"Suis le plan à la lettre."

"Okay, boss."

"Ne prends aucun risque, ou tu es viré."

"D'accord, boss."

"...Tient-toi droit, Robin."

Dick obéit et se redresse. Il regarde la ville qui s'étend à ses pieds. Ce soir, elle sera son terrain d'entrainement.

Cette fois, c'est parti!

Samedi 23 février 2008 à 19:22

Ils crient. Ils s'énervent. Ils font peur. Parce qu'il portent des survêtements à capuche, que leur couleur de peau trahit des origines latines ou orientales. Les gens restent derrière leur fenêtres, espérant que la police va mettre fin à cette agitation.
Quelques rues plus loin, un véhicule noir à la forme futuriste, doté d'un réacteur et d'ailes à l'arrière, prend un virage.
Batman est prêt. Comme à chaque fois, il a préparé ses accessoires, méthodiquement placés dans les compartiments de sa ceinture. Il s'est revêtu de sa tunique de protection ainsi que de son masque. Oui, il est bel et bien prêt à agir.



Mais ce soir, ce n'est pas pour arrêter ces jeunes agités qu'il est venu. Non, ce soir, il vient combattre un danger plus grand encore. Le commissaire Gordon a de nouveau bravé l'autorité du maire pour lui révéler que l'unité spéciale du GCPD avait été envoyée dans le quartier de Park Row, dirigée par Branden. Un tueur portant une insigne.
Et pourquoi? Pour "pacifier" des gens, adolescents et adultes postés devant leurs immeubles face aux employés de chantier venu détruire leurs foyers. Parce que le maire, prétextant la construction de logements plus décents, a décidé de faire affaire avec un promoteur. A la place de ces immeubles vont être construits de nouveaux bâtiments. Des appartements pus luxueux certes, mais également hors de prix pour les gens qui vivent actuellement ici et qui vont bientôt se retrouver sans-abri.
Les gens ont tenté de négocier, de discuter, de se faire entendre. Mais lorsque les enjeux d'une telle affaire sont élevés, l'hotel de ville a tendance à faire la sourde oreille. Les coups de fil sont mis en attente, les lettres égarées, les réunions reportées.

Et voilà que le dernier rempart face aux véhicules de démolition, ce sont des maris et des fils, considérés comme des fauteurs de trouble. Un rempart qui ne tiendra pas longtemps lorsque les pitt-bulls de Branden débarqueront par centaines dans leurs camions blindés. Ils ne tireront pas les premiers, c'est certain. Ils menaceront et provoqueront, laissant monter la tension... Et puis ils feront ce qu'ils savent faire le mieux. Branden est connu pour ses "erreurs d'appréciations sur le terrain", des erreurs qui ont plusieurs fois coûté la vie à ceux qui ont eut le malheur de se trouver dans la trajectoire des balles de son unité d'intervention. Des erreurs pour lesquelles il n'a jamais été inquiété.



Ca commence. Les bras s'agitent. Les jeunes repoussent les policiers. Les quelques bons flics qui cherchent à calmer le jeu sont vite dépassés par l'attitude hautaine de leurs collègues et par la réponse des civils en face. Dans cette ville corrompue, il y'a bien longtemps que "police" ne fait plus parti du champ lexical de la justice. Le ton monte à une vitesse incroyable. En quelques instants, c'est l'émeute.
Derrière, Branden fait signe à ses hommes d'avancer en montrant leurs armes. Des fusils d'assaut plutôt réservés aux situations extrêmes qu'au contrôle de la foule, des fusils dont les munitions ne sont pas des balles à blanc.
Le cas est pratiquement réglé. Dans le voisinage, les gens ferment leurs rideaux pour ne pas voir ce qui va se passer.


Les hommes de l'unité spéciale du GCPD arment leurs fusils et se choisissent déjà des cibles. Les jeunes en face continuent des s'agiter, ignorant qu'ils sont désormais visés. La bagarre a éclatée. Désormais, plus rien ne retient les hommes de Branden de faire un carton. Ils ne seront pas inquiétés après. Leurs doigts commencent à presser les gachettes...


C'est le chaos! Dans un vacarme de tonnerre, le bolide noir percute les voitures de police et les camions du GCPD. Les véhicules, pourtant blindés, explosent sous le choc. Ils ne ralentissent même pas la Batmobile. Branden et ses chiens se retournent. Désormais, ce sont eux qui s'agitent. Ils tirent frénétiquement sur l'engin piloté par ce taré qui leur fait de l'ombre. Le maire a bien fait savoir qu'il voulait que ce vigil masqué soit arrêté ou neutralisé de quelque manière que ce soit. Alors ils s'en donnent à coeur joie mais, leurs balles rebondissent sur la carrosserie.
Du côté de la foule, plus aucune agitation. Tous s'arrêtent et observent la scène absourdis.

Batman presse le frein et tourne le volant à fond sur la gauche. La Batmobile dérape et fait demi-tour. Elle charge maintenant les hommes du GCPD. Terrifiés, ils se dispersent, se jettent sur le côté. Le véhicule n'en renverse aucun. Soit ils sont dotés des réflexes surhumains, soit le pilote a décidé qu'ils ne méritaient pas d'y passer, réprimant son envie d'en défenestrer ne serait-ce qu'un. La justice plutôt que la vengeance.
Branden hurle à ses hommes d'attraper ce taré par tous les moyens. Alors ils se précipitent dans les véhiculs de police qui n'ont pas été détruits.

Le bolide noir fait de nouveau demi-tour et quitte le quartier dans un crissement de pneus, sous les sirènes de ses poursuivants. Batman a réussi son coup. Ce soir, Branden et ses pitt-bulls ne flingueront personne. Au lieu de ça, il va leur payer un longue balade nocturne à travers les rues de Gotham City.
Une belle nuit en perspective!



<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | Page suivante >>

Créer un podcast