Mercredi 4 juin 2008 à 23:22

Cette fois, c'est parti!

Dick a passé des semaines à faire le pied de grue dans cette foutue cave, à frapper des punching-ball, à sauter par dessus des obstacles, à essuyer des brimades méprisantes de la part du proprio... mais il n'a pas cédé.

Ses pensées, dispersées à la mort de ses parents se sont enfin tournées vers une direction précise depuis qu'il a découvert la vérité sur l'homme chez qui il vit.

Bruce Wayne est Batman, ce vengeur masqué que personne à part le commissaire Gordon n'a jamais vraiment vu.

Ce cinglé qui fait regretter aux ordures d'être né. Des ordures comme celui qui a commandité le meurtre des Flying Graysons, les parents de Dick...

Alors pas question de reculer. Tant pis s'il doit abandonner tout espoir de vie normale, tant pis s'il doit supporter éternellement l'attitude asociale de son nouveau mentor. Il continuera. Il trouvera celui qui l'a plongé dans les ténèbres et alors...

...

"Robin?"

"Hum? Euh... pardon. Qu'est-ce qu'il y'a?"

"Tu es prêt?"

".... Prêt, boss."

"Reste attentif."

"Oui, boss."

"Suis le plan à la lettre."

"Okay, boss."

"Ne prends aucun risque, ou tu es viré."

"D'accord, boss."

"...Tient-toi droit, Robin."

Dick obéit et se redresse. Il regarde la ville qui s'étend à ses pieds. Ce soir, elle sera son terrain d'entrainement.

Cette fois, c'est parti!

Dimanche 4 mai 2008 à 11:27

Samedi 26 avril 2008 à 11:05



S O R T I E   L E   1 3   A O Û T   E N   F R A N C E

Mercredi 26 mars 2008 à 20:35


Samedi 23 février 2008 à 19:22

Ils crient. Ils s'énervent. Ils font peur. Parce qu'il portent des survêtements à capuche, que leur couleur de peau trahit des origines latines ou orientales. Les gens restent derrière leur fenêtres, espérant que la police va mettre fin à cette agitation.
Quelques rues plus loin, un véhicule noir à la forme futuriste, doté d'un réacteur et d'ailes à l'arrière, prend un virage.
Batman est prêt. Comme à chaque fois, il a préparé ses accessoires, méthodiquement placés dans les compartiments de sa ceinture. Il s'est revêtu de sa tunique de protection ainsi que de son masque. Oui, il est bel et bien prêt à agir.



Mais ce soir, ce n'est pas pour arrêter ces jeunes agités qu'il est venu. Non, ce soir, il vient combattre un danger plus grand encore. Le commissaire Gordon a de nouveau bravé l'autorité du maire pour lui révéler que l'unité spéciale du GCPD avait été envoyée dans le quartier de Park Row, dirigée par Branden. Un tueur portant une insigne.
Et pourquoi? Pour "pacifier" des gens, adolescents et adultes postés devant leurs immeubles face aux employés de chantier venu détruire leurs foyers. Parce que le maire, prétextant la construction de logements plus décents, a décidé de faire affaire avec un promoteur. A la place de ces immeubles vont être construits de nouveaux bâtiments. Des appartements pus luxueux certes, mais également hors de prix pour les gens qui vivent actuellement ici et qui vont bientôt se retrouver sans-abri.
Les gens ont tenté de négocier, de discuter, de se faire entendre. Mais lorsque les enjeux d'une telle affaire sont élevés, l'hotel de ville a tendance à faire la sourde oreille. Les coups de fil sont mis en attente, les lettres égarées, les réunions reportées.

Et voilà que le dernier rempart face aux véhicules de démolition, ce sont des maris et des fils, considérés comme des fauteurs de trouble. Un rempart qui ne tiendra pas longtemps lorsque les pitt-bulls de Branden débarqueront par centaines dans leurs camions blindés. Ils ne tireront pas les premiers, c'est certain. Ils menaceront et provoqueront, laissant monter la tension... Et puis ils feront ce qu'ils savent faire le mieux. Branden est connu pour ses "erreurs d'appréciations sur le terrain", des erreurs qui ont plusieurs fois coûté la vie à ceux qui ont eut le malheur de se trouver dans la trajectoire des balles de son unité d'intervention. Des erreurs pour lesquelles il n'a jamais été inquiété.



Ca commence. Les bras s'agitent. Les jeunes repoussent les policiers. Les quelques bons flics qui cherchent à calmer le jeu sont vite dépassés par l'attitude hautaine de leurs collègues et par la réponse des civils en face. Dans cette ville corrompue, il y'a bien longtemps que "police" ne fait plus parti du champ lexical de la justice. Le ton monte à une vitesse incroyable. En quelques instants, c'est l'émeute.
Derrière, Branden fait signe à ses hommes d'avancer en montrant leurs armes. Des fusils d'assaut plutôt réservés aux situations extrêmes qu'au contrôle de la foule, des fusils dont les munitions ne sont pas des balles à blanc.
Le cas est pratiquement réglé. Dans le voisinage, les gens ferment leurs rideaux pour ne pas voir ce qui va se passer.


Les hommes de l'unité spéciale du GCPD arment leurs fusils et se choisissent déjà des cibles. Les jeunes en face continuent des s'agiter, ignorant qu'ils sont désormais visés. La bagarre a éclatée. Désormais, plus rien ne retient les hommes de Branden de faire un carton. Ils ne seront pas inquiétés après. Leurs doigts commencent à presser les gachettes...


C'est le chaos! Dans un vacarme de tonnerre, le bolide noir percute les voitures de police et les camions du GCPD. Les véhicules, pourtant blindés, explosent sous le choc. Ils ne ralentissent même pas la Batmobile. Branden et ses chiens se retournent. Désormais, ce sont eux qui s'agitent. Ils tirent frénétiquement sur l'engin piloté par ce taré qui leur fait de l'ombre. Le maire a bien fait savoir qu'il voulait que ce vigil masqué soit arrêté ou neutralisé de quelque manière que ce soit. Alors ils s'en donnent à coeur joie mais, leurs balles rebondissent sur la carrosserie.
Du côté de la foule, plus aucune agitation. Tous s'arrêtent et observent la scène absourdis.

Batman presse le frein et tourne le volant à fond sur la gauche. La Batmobile dérape et fait demi-tour. Elle charge maintenant les hommes du GCPD. Terrifiés, ils se dispersent, se jettent sur le côté. Le véhicule n'en renverse aucun. Soit ils sont dotés des réflexes surhumains, soit le pilote a décidé qu'ils ne méritaient pas d'y passer, réprimant son envie d'en défenestrer ne serait-ce qu'un. La justice plutôt que la vengeance.
Branden hurle à ses hommes d'attraper ce taré par tous les moyens. Alors ils se précipitent dans les véhiculs de police qui n'ont pas été détruits.

Le bolide noir fait de nouveau demi-tour et quitte le quartier dans un crissement de pneus, sous les sirènes de ses poursuivants. Batman a réussi son coup. Ce soir, Branden et ses pitt-bulls ne flingueront personne. Au lieu de ça, il va leur payer un longue balade nocturne à travers les rues de Gotham City.
Une belle nuit en perspective!



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