Mardi 22 Janvier 2008, Heath Ledger a été retrouvé mort dans un appartement. La famille et la police ont annonçé que sa mort était due à une surdose de médicaments...
D'autres blogs rendant hommage à l'acteur:
http://batwan.blogs.allocine.fr
Mercredi 23 janvier 2008 à 12:25
Samedi 19 janvier 2008 à 19:12
Une nuit de plus, pas l'ombre d'un regret...
Mercredi 19 décembre 2007 à 13:45
Mercredi 5 décembre 2007 à 23:13
C'est glauque, songe Dick Grayson.
Il a envie de crier, de hurler même. Il voudrait piquer une des bécanes du garage et foutre le camp de cette maison hantée. Mais, chaque fois que l'idée menace de le submerger, il renonce.
Qu'est-ce qui l'attend dehors ? Quel élément de sa vie « normale » pourrait l'attirer, à présent ?
Que ferait-il ? Il irait à la police, essayant d'éviter les ripoux qui ont tenté de le flinguer ? Il répéterait lentement ce qu'il a vu au cirque, l'instant où il a vus ses parents chuter et s'écraser sur le sol ? Puis, on l'emmènerait devant une nana avec un diplôme d'assistante sociale qui lui expliquerait que les choses allaient être dures pour lui mais, qu'avec le temps, il se sentirait mieux et s'y ferait ? Dick n'avait pas envie de s'y faire !
Cela faisait déjà vingt-quatre heures qu'il avait perdus son père et sa mère, que l'évidence du fait accompli, l'impossibilité de faire marche arrière s'étaient établis mais, il continuait à vouloir se réveiller et s'apercevoir que tout ça n'était qu'un foutu cauchemar.
Alors, il resterait là. Il vivrait dans ce manoir qui faisait penser à un film d'horreur, chez ce richard de Bruce Wayne qui avait voulu l'abriter, certainement pour se donner une image de PDG sympa et il continuerait à arpenter les couloirs, à glisser sur les rampes des escaliers de marbre le nuit, à grimper sur le toit pour écouter les hululement angoissants des chouettes.
Cela faisait déjà vingt-quatre heures qu'il avait perdus son père et sa mère, que l'évidence du fait accompli, l'impossibilité de faire marche arrière s'étaient établis mais, il continuait à vouloir se réveiller et s'apercevoir que tout ça n'était qu'un foutu cauchemar.
Alors, il resterait là. Il vivrait dans ce manoir qui faisait penser à un film d'horreur, chez ce richard de Bruce Wayne qui avait voulu l'abriter, certainement pour se donner une image de PDG sympa et il continuerait à arpenter les couloirs, à glisser sur les rampes des escaliers de marbre le nuit, à grimper sur le toit pour écouter les hululement angoissants des chouettes.
Une nuit, alors qu'il déambulait et visitait les pièces, pensant être le seul debout à cette heure-ci, il avait vu Wayne. Il le voyait rarement, même la journée. Ce type avait l'air exténué. Il portait un débardeur blanc et un jogging. Il passait régulièrement la main sur son front pour éponger de la sueur. Dick l'avait suivit jusqu'à la cuisine. Il l'avait vu récupérer un plateau sur lequel étaient posés quelques sandwich préparés par Alfred, le majordome, aujourd'hui. Puis, Wayne s'était rendu dans sa chambre et le lendemain, lorsque Dick s'était levé, il était déjà parti.
C'est glauque, songe Dick Grayson, mais c'est irréel.
Et la réalité est justement ce que Dick veut fuir à tout prix, maintenant, éspérant qu'elle le rattrapera le plus tard possible.
Le gamin me dérange, songe Batman.
Il a besoin de moi, songe Bruce.
Il pensait cette partie de lui enfouie depuis longtemps. Il avait enterré son chagrin dès qu'il était rentré à Gotham, présentant d'une part, un héritier milliardaire dilapidant sa fortune dans l'alcool, les soirées et les belles actrices puis, d'autre part, un mystérieux rôdeur de nuit tabasseur de braqueurs, violeurs, mafieux et flics pourris (ses préférés). Mais l'enfant, le petit Bruce Wayne avait disparu. Tout lui semblait si clair, jusqu'à ce qu'il voie ce gamin, ce Grayson, agenouillé devant ses deux parents inertes sur la piste de cirque. Il savait bien que dans le monde, d'autres pouvaient vivre la même tragédie que lui mais, cela ne l'avait jamais frappé autant que ce soir, lorsque l'horrible scène s'était jouée sous ses yeux.
Il ne pouvait pas le laisser là. Il lui semblait avoir un rôle à jouer. Bruce avait perdus ses parents. Cela ne faisait-il pas de lui quelqu'un de bien plaçé pour s'occuper du garçon? Mais qui était-il pour s'imiscer dans son malheur? Ce n'était pas sa position de célébrité à Gotham ou de justicier masqué qui lui donnait le moindre droit. Pourtant...il ne pouvait pas le laisser là...
La question avait trouvée une échappatoire; on avait inspectées les cordes du trapèze. Elles avaient été sabotées. Quelqu'un qui voulait visiblement faire passer un message clair au propriétaire du cirque. Le môme avait raconté avoir vu un type louche discuter avec le patron. Cela voulait dire qu'il était désormais en danger et donnait une bonne raison à Batman pour que Bruce Wayne héberge Dick Grayson dans son manoir pour quelques temps. Où était-ce Bruce qui désirait se rapprocher d'un garçon dont la tragédie semblait si familière? Difficile à savoir.
Le gamin dérange, songe Batman.
Mais il fera pourtant tout son possible pour le préserver du monde atroce dans lequel il a été plongé. Parce qu'au fond, la dernière chose que Bruce souhaite, c'est voir quelqu'un d'autre sombrer dans la vie qui est désormais la sienne.
Il a besoin de moi, songe Bruce.
Il pensait cette partie de lui enfouie depuis longtemps. Il avait enterré son chagrin dès qu'il était rentré à Gotham, présentant d'une part, un héritier milliardaire dilapidant sa fortune dans l'alcool, les soirées et les belles actrices puis, d'autre part, un mystérieux rôdeur de nuit tabasseur de braqueurs, violeurs, mafieux et flics pourris (ses préférés). Mais l'enfant, le petit Bruce Wayne avait disparu. Tout lui semblait si clair, jusqu'à ce qu'il voie ce gamin, ce Grayson, agenouillé devant ses deux parents inertes sur la piste de cirque. Il savait bien que dans le monde, d'autres pouvaient vivre la même tragédie que lui mais, cela ne l'avait jamais frappé autant que ce soir, lorsque l'horrible scène s'était jouée sous ses yeux.
Il ne pouvait pas le laisser là. Il lui semblait avoir un rôle à jouer. Bruce avait perdus ses parents. Cela ne faisait-il pas de lui quelqu'un de bien plaçé pour s'occuper du garçon? Mais qui était-il pour s'imiscer dans son malheur? Ce n'était pas sa position de célébrité à Gotham ou de justicier masqué qui lui donnait le moindre droit. Pourtant...il ne pouvait pas le laisser là...
La question avait trouvée une échappatoire; on avait inspectées les cordes du trapèze. Elles avaient été sabotées. Quelqu'un qui voulait visiblement faire passer un message clair au propriétaire du cirque. Le môme avait raconté avoir vu un type louche discuter avec le patron. Cela voulait dire qu'il était désormais en danger et donnait une bonne raison à Batman pour que Bruce Wayne héberge Dick Grayson dans son manoir pour quelques temps. Où était-ce Bruce qui désirait se rapprocher d'un garçon dont la tragédie semblait si familière? Difficile à savoir.
Les choses se corsent. À des dizaines de mètres d'altitude, Batman pense à l'éxtrême prudence dont il va devoir fair preuve lorsqu'il rentrera au manoir. Car le gamin a des élans nocturnes. Alfred dit qu'il l'a souvent repéré en train de se balader à des heures tardives, à grimper sur les lustres et effectuer quelques pirouettes. Batman était lui-même tombé sur son invité alors qu'il avait franchie la pendule qui séparait la maison de la cave. Quelques secondes de plus et il aurait été obligé d'expliquer à Dick pourquoi une horloge pivotait, révélant un passage secret. C'est le genre de détail qu'un gosse, plus que tout autre, peut difficilement ignorer.
Alfred dit aussi que la journée, Dick écoute de la musique, accroche des posters un peu partout et fait ses éternelles pirouettes de cirque. Le majordome a fait une pointe d'humour, insinuant que la maison commençait à ressembler à une demeure pour êtres humains et qu'il allait bientôt falloir songer à rajouter quelques chauve-souris dans le salon pour renforcer le côté morne de la propriété.
Alfred dit aussi que la journée, Dick écoute de la musique, accroche des posters un peu partout et fait ses éternelles pirouettes de cirque. Le majordome a fait une pointe d'humour, insinuant que la maison commençait à ressembler à une demeure pour êtres humains et qu'il allait bientôt falloir songer à rajouter quelques chauve-souris dans le salon pour renforcer le côté morne de la propriété.
Le gamin dérange, songe Batman.
Mais il fera pourtant tout son possible pour le préserver du monde atroce dans lequel il a été plongé. Parce qu'au fond, la dernière chose que Bruce souhaite, c'est voir quelqu'un d'autre sombrer dans la vie qui est désormais la sienne.
Vendredi 5 octobre 2007 à 22:54
Encore une nuit. Une nuit qu'Alfred Pennywoth va passer dans la sinistre famille Wayne. Il aiguisera les armes de jets de maître Bruce, vérifiera les bombes explosives, les filins de métal. Il nettoira les armures et les masques. Il passera un coup de balais sur le sol en pierre de la cave et époussetera le clavier du super-ordinateur trônant au beau milieu de la plate-forme. Enfin, il remontera préparer du thé et quelques gateaux. Le thé au chaud dans un thermos, il mettra le tout sur un plateau en argent du service de la famille et ira poser celui-ci sur un table en métal dans la cave, près de l'ordinateur.
Il a tenté de nombreuses fois de convaincre maître Bruce d'abandonner cette folle idée qui lui était venue sur la tombe de ses parents. Mais plus qu'un cri de douleur, c'était une véritable détermination. Le jeune Bruce qu'Alfred avait connu souriant, joueur, innocent, était devenu froid, obsessionel, parfois même tourmenté. Plus rien n'avait d'importance à ses yeux mis à part ce but qu'il s'était fixé, l'image de cet homme qu'il voulait devenir. C'était triste et terrifiant à la fois.
Quand maître Bruce rentrera, Alfred pensera ses blessures (car il en aura) et s'occupera de rapiécer sa tenue de combat. Non-pas qu'en racheter une soit hors de portée financière mais, il vaut mieux éviter de faire trop d'achats à l'éxtérieur. Les secrets de la maison doivent être gardés. Trop de choses sont en jeu. Les gens doivent continuer à penser inconsciemment qu'il y a cents lieux entre cette créature de la nuit qui terrorise les malfrats et ce milliardaire excentrique dont la vie fait les premières pages des magazines à scandales. Mais, pour Alfred, Bruce Wayne restera le petit garçon traumatisé, pleurant en silence, se demandant pourquoi ce monde si cruel lui a volé son enfance.