Vendredi 31 août 2007 à 19:35

...
"Je savais qu'on ne vaincrait pas la pègre sans lutter mais, cette fois, c'est différent. Ils ont franchie la ligne"

"Vous avez franchie la ligne le premier, monsieur. Vous avez frappé fort...et dans le désespoir, ils se sont tournés vers un homme qu'il n'ont pas entièrement compris...

Parfois, certaines personnes n'ont aucune logique. On ne peut ni les acheter, les effrayer, les raisonner ou négocier avec eux... Parfois, ces gens veulent simplement voir le monde bruler..."

"A partir de ce soir, des gens vont mourir... Je suis un homme de parole!" *Rire*




Mardi 31 juillet 2007 à 18:54

La pluie se met de nouveau à tomber. Elle tombe toujours. Bizarrement, c'est sous une averse que Gotham City parait plus tranquille, plus sereine. La mélodie des gouttes coulant sur la pierre et le métal sonne comme le bruit d'un ruisseau tranquille. Malheureusement, ce n'est qu'en apparence.

Bruce attend. Il est ereinté. Il a parcouru les toits toute la nuit, sauvé des innocents sans visage, frappé des criminels sans visage. Ses reins lui rappellent qu'il ne s'est pas reposé depuis plus de cinq heures et ses paupières, qu'il n'a pas dormi depuis deux jours. Pourtant, il se sent presque bien, là, seul, éloigné de toute, bercé par la pluie. Il n'en peut plus mais, il ne veut pas rentrer...pas tout de suite. Il veut rester là, perché au-dessus de la ville, sa ville, écouter le clapotis de l'eau qui rebondit sur sa cagoule, penser à son père, sa mère, à cet enfant qui a disparu lors d'une nuit comme celle-ci. Le petit Bruce qu'il n'a plus revu depuis. L'enfance perdue en un instant qu'il ne retrouvera plus jamais...



Des sirènes retentissent. Une nouvelle tâche à accomplir? Non... ils viennent pour coffrer les types qu'il a tabassés. Cette pensée le réjouit. Un homme s'est échappé, il y'a des années. Un homme ayant assassiné ses parents. Un homme qu'il n'a plus revu également. Il le retrouvera. Il lui fera payer, il lui demandera...pourquoi? Pourquoi est-ce qu'il a fallu que le sort lui enlève ce qui faisait tenir sa vie? Et le type aura peur. Il verra une forme ténébreuse de chauve-souris venant pour lui faire expier ses pêchés. C'est une idée appaisante...


La pluie continue de tomber à flots mais, sur le rebord du toit, la silouette fantomatique de Batman a disparue. Il rentre chez lui...




Mardi 26 juin 2007 à 22:19

Vickie n'en pouvait plus. Des heures passées à fouiner dans les archives du Gotham Globe. Rien. Elle avait épluchées toutes les affaires, allant de l'immobilier à la recherche, passant même par cette étrange affaire de scientologie finançée en sous-main. Rien!
Mais était ce type? Pourquoi affichait-il ce sourire si sur de lui, pourquoi faisait-il tant d'oeuvres de charités, pourquoi prenait-il ce visage d'un homme suicidaire lorsqu'il était seul? Et par dessus tout, pourquoi Vickie attachait-elle tant d'importance à découvrir ce qui se cachait sous la surface de Bruce Wayne?

Rageuse, elle tapa du poing sur le bureau, faisant trembler le clavier de son ordinateur. Il la menait vraiment par le boût du nez! Elle n'aurait jamais du accepter de l'interviewer pour son rédacteur en chef! L'interview s'était d'abord transformée en rencard, puis s'était répêtée de nombreuses fois. Et lorsqu'il s'agissait de pousser les choses plus loin, Bruce mettait un frein. Qu'avait-il à cacher?

Comme ce jour où il avait annulé tout bonnement leur rendez-vous. Ce...ce jour?!! Vickie tilta soudain! C'était la première fois qu'il annulait un rendez-vous ...dans la journée! Toutes les autres fois, c'étaient des soirées qui commençaient entre 21h et 22h. Des acitvités nocturnes? Du sale travail à faire? C'est ce qu'elle avait pensé. Mais pourquoi changeait-il tout d'un coup ses habitudes?

Convaincue que ça ne donnerait rien, Vickie saisit la date du rendez-vous annulé dans le logiciel d'archives du Globe. Et soudain, l'article s'afficha:


Vickie n'arrivait pas à y croire! Elle avait tout anticipé sauf ça. C'était un anniversaire de mort. Et même un meurtre. Incroyable! Sans aucun doute, si elle avait demandé à n'importe qui dans cette ville, on lui parlé du meurtre de Thomas et Martha Wayne mais, plongée dans ses suppositions, elle était passé à côté.

Une chose était sure, le riche héritier Wayne vivait avec le souvenir de la mort de ses parents. Et Vickie était prêt à parier que ses activités ne se limitaient pas au polo. Qui pouvait savoir ce qu'un enfant ayant vu assassiner sa famille à l'âge de huit ans était capable de faire?







Vendredi 1er juin 2007 à 22:27

Cette fois c'est parti ! Bruce enfile son masque à cornes. Une évocation du diable, peut-être ? Il aime cette idée. En fait, au lieu de ressentir la peur….celle qu'il DEVRAIT ressentir, il est prit d'une folle excitation.

Ils sont là. Dans l'entrepôt. Ils chargent leur foutue came ou un autre truc dans le genre. Ils sont sobres mais, leur visage traduit une certaine nervosité, très légère. Ils ont peur des flics, de voir débarquer une brigade et de faire quelques jours de trou. Mais ce soir, c'est autre chose qui va leur tomber.

Au moment où les gros bras rassemblent les cartons près du camion, un bruit de court-circuit se fait entendre et tout l'entrepôt est plongé dans le noir. C'est le moment que choisit Bruce pour plonger en avant. Sa cape, flottant derrière lui fait un bruit comparable un grondement de tonnerre. Inévitablement, ils lèvent tous la tête pour voir de quoi il retourne.

Et ça y'est ! C'est la panique totale. Ils courent, sortent leurs fusils à canons sciés, tirent dans tout les sens. De la vermine, des insectes terrifiés qui s'agitent, ne comprenant pas qu'ils ont déjà perdu la partie.

Un par un, il les neutralise, utilisant ces techniques si durement apprises, si lentement assimilées jusqu'à les maîtriser parfaitement, jusqu'à transcender l'art même de l'infiltration ou du combat. Mais il en reste un… pour celui-là, un peu de plaisir et de mise en scène. Oh oui ! Il va s'amuser avec lui.

Le contrebandier tenté désespérément de trouver la sortie dans le noir. Enfin, il voit quelque chose qui y ressemble. Il court, du plus vite qu'il peut. Soudain, une silhouette effrayante se place devant. Ses ailes et ses cornes se dessinent au milieu de la faible lumière de la sortie, telle une ombre chinoise. Cette chose lui en veut personnellement, elle veut lui faire ce qu'elle a fait à ses collègues. Il les a entendu hurler.

« Mon…mon dieu non… »

Bruce sourit sous son masque. Oui, il devrait ressentir de la peur, de la pitié peut-être. Non. Juste de l'excitation. Une jubilation intense. Il laisse échapper un ricanement et dit de sa voix rauque :

« Navré. Dieu n'apparaît pas dans les cauchemars. »



Mercredi 9 mai 2007 à 7:44


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